ESSAIM PATRON

une pièce chorégraphique apicole avec foi

L’abeille excède ce qu’elle est : on l’a toujours symboliquement surgonflée, ou soumise à une overdose métaphorique. On l’a tantôt décrite comme un puits de science, tantôt comme un modèle de vertus : elle serait dévouée, fiable, fidèle, altruiste, travailleuse, économe. On en a fait l’emblème de la monarchie ou de l’empire, mais aussi de l’anarchie, de la démocratie, du communisme on a tiré de son comportement des leçons d’industrie, d’organisation, de poésie, de piété, de chasteté ou au contraire de butinage et on la prend régulièrement en exemple lorsqu’on parle d’intelligence collective, ou bien de citoyenneté participative, on bien d’auto-organisation.

Est-ce que cela ne fait pas trop pour une petite bête ? Qu’y a-t-il en elle qui nous fascine tant ? D’où vient l’idée que ces « mouches à miel » pourraient nous aider à mieux penser, à mieux savoir qui nous sommes et d’où nous venons ?

Etienne Klein

Chorégraphie et interprétation | Céline Larrère

Composition sonore et interprétation | Lee Patterson

Conseil scientifique | Mathieu Lihoreau

Création lumière et apiculture | Clément Kaminski

Costumes | Pauline Kocher

Scénographie| Clément Vernerey

Œil extérieur| Eve Petermann

à venir, production en cours